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Catégorie Catalogue

Les monuments aux morts des Hautes-Pyrénées

Témoignages de terribles souffrances, les monuments aux morts ont beaucoup à nous apprendre sur notre histoire commune.
Malheureusement, bien qu’ils soient installés au centre de nos villes et de nos villages, nous ne les voyons pas, nous ne les voyons plus.
Pourtant, les observer avec attention permet de mieux comprendre le deuil et les peines des hommes et des femmes du XXème siècle. Lire leurs messages, c’est s’approprier la communauté de nos destins, c’est ressentir le lien entre les générations.
Tel est le propos de cet ouvrage.

Journal d’un officier

Fils d’agriculteurs des Hautes-Pyrénées, Jean-Pierre Laborde est né à la veille de la guerre de 1870 ; il est décédé au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Sa scolarité au Petit Séminaire de Saint Pé de Bigorre lui donne un solide bagage culturel, il sait le latin, apprécie la littérature, connait l’histoire et la géographie. Appelé au service militaire, il trouve sa voie et décide de s’engager comme canonnier dans l’artillerie.
Devenu officier, il rédige son carnet de jeune lieutenant affecté dans l’artillerie de côte à Cherbourg, face à l’ennemi britannique, puis officier d’habillement à Tarbes, il poursuivra avec le carnet inédit et savoureux d’un acteur de la mobilisation d’août 1914. Enfin, son carnet de commandant de batterie puis de commandant de groupe d’artillerie lourde fait le récit de sa guerre dans les Vosges, et à Verdun.
Les commentaires politiques de Jean-Pierre Laborde constituent un témoignage rare et précieux de l’état d’esprit de son temps.
Transcrits avec fidélité, ces documents sont complétés par de nombreuses notes de bas de page et des annexes éclairant le lecteur sur la situation géopolitique, les personnages cités et – modestement – sur la technique de l’artillerie.

Les amis d’en face

Ce livre est un témoignage précieux sur une aventure rare : des hommes emportés dans le tourbillon de la première guerre mondiale ont posé leurs fusils pour s’adresser à ceux qui étaient dans les tranchées d’en face.
Ils ne se sont pas contentés de se serrer la main et d’échanger des cigarettes, ils ont aussi jeté les bases d’une amitié qui a duré jusqu’à la fin de leurs jours, et qui subsiste, cent ans après, à travers leurs familles.
Par chance, ces hommes et leurs familles ont conservé de nombreux documents, lettres et photographies qui permettent aujourd’hui de raconter leur histoire.
Les pages qui suivent, écrites par le petit-fils de Léon Pommiès, traduites en allemand par la petite-fille de Carl Peitz, sont illustrées de ces documents exceptionnels.
Quelle belle histoire d’amitié, née sur les chemins de la guerre du hasard des trajectoires et de la richesse des âmes, dans le premier grand carnage de ce XXème siècle sanglant !

Die Freunde von gegenüber

Dieses Buch ist ein wertvolles Zeugnis eines außergewöhnlichen Abenteuers: Männer, die im Ersten Weltkrieg ihre Waffen niedergelegt haben, um die gegnerischen Soldaten im gegen-überliegenden Schützengraben anzus-prechen.
Sie haben sich nicht damit zufrieden gegeben, sich die Hände zu schütteln und Zigaretten auszutauschen, sondern haben den Grundstein für eine lebenslange Freundschaft gelegt, die durch ihre Nachfahren auch noch 100 Jahre später andauert.
Glücklicherweise haben diese Männer und ihre Familien zahlreiche Dokumente, Briefe und Fotografien aufbewahrt, die es heute möglich machen, ihre Geschichte zu erzählen.
Die folgenden Seiten wurden von Léon Pommiès Enkel geschrieben und von Carl Peitz Enkelin ins Deutsche übersetzt, illustriert mit diesen wertvollen Dokumenten.
Eine wunderschöne Freundschafts-geschichte, entstanden durch Zufall auf den Wegen des Krieges und dem Reichtum der Herzen, im ersten großen Blutvergießen des 20. Jahrhunderts!

Aux rabastenais morts pour la France

Rédigé à l’occasion du centenaire de la Grande Guerre et de la restauration du monument aux morts de Rabastens de Bigorre, ce document donne quelques clefs permettant de mieux comprendre le processus d’édification des monuments aux morts de nos communes à la fin de la Grande Guerre.
Il est avant tout un hommage aux 46 habitants de Rabastens qui ont donné leur vie au cours des deux guerres mondiales.

Trois américains à Marsac

Hiver 1943 – 1944. Trois aviateurs américains dont les appareils ont été abattus dans la région de Bordeaux sont cachés à Marsac, petit village des Hautes-Pyrénées.
Dominique Delluc nous raconte l’aventure de ces hommes et de ceux qui ont contribué à les sauver ; rencontre de trois destins, celui des soldats américains, celui des combattants de l’ombre et celui, plus modeste en apparence, de villageois pyrénéens.
Ce récit met en lumière des parcours faits de hasards et de choix personnels qui pourraient sembler bien modestes mais qui constituent une page de notre histoire.
L’association « Mémoire des deux guerres en Sud-Ouest » rend hommage, à travers ce livre d’images, aux femmes et aux hommes de notre région qui ont accepté de tout risquer pour que renaisse la Liberté.

The escapees of Marsac

The escapees of Marsac
Winter 1943-44. Three American airmen whose planes has been shot down in the region of Bordeaux are hidden in Marsac, a little village in the Hautes-Pyrénées.
Dominique Delluc recounts the adventure of these men, and of those who helped to save them; the meeting of three destinies: that of the American airmen; of the « shadow army » of the resistance fighters; and that, apparently more modest, of the villagers of the Pyrenees.
This account shines a light on the personal journeys, made up of chance events and of personal choices, which may seem modest, but which form a page of our history.
By this illustrated book, the Association « Mémoire des Deux Guerres en Sud-Ouest » would like to pay their respects to the men and women of our region who risked all to regain their Freedom.

Adieu mes petits soldats de France!

Joseph Barrère a été l’instituteur des garçons de Marsac et de Villenave-près-Marsac de 1892 à 1926. Il a eu comme élèves la plupart de ceux qui sont partis à la guerre en 1914. Très attaché à ses « petits soldats de France », ce hussard noir de la République, homme du pays, chasseur, pêcheur, patriote et pas tout-à-fait laïque, nous a laissé son album de la Grande Guerre contenant les lettres reçues de ses anciens élèves, les photos du front mais aussi celles des familles que lui-même envoyait aux soldats.
Les auteurs n’ont eu qu’à enrichir l’album de Joseph Barrère en retraçant les parcours militaires des poilus, en décrivant les villages de 1914, en collectant les documents écrits et photographiques appartenant aux familles, et aussi en faisant appel à la mémoire des hommes et des femmes qui ont connu « ceux de 14 ».
Ce livre est un témoignage rare car il évoque la vie de l’ensemble d’une communauté villageoise pendant la Grande Guerre.